Fauves - gâteau au chocolat

Consentement

FAUVES – gâteau au chocolat

Consentement

Le consentement sexuel expliqué à travers un grand quiz interactif

Imaginez qu’au lieu de parler de rapports sexuels, nous parlions de gâteau au chocolat. Il devient évident que si nous goûtons un gâteau et qu’il nous plait, ça ne veut pas dire que nous souhaitons en manger tous les jours, à toutes heures.

Popette et Soizic, loufoques ambassadrices, vous sont envoyées pour aider les jeunes à comprendre le sens du mot NON. Ce NON parfois est caché, non-dit, et n’est pas forcément entendu, alors comment faire la différence entre OUI et NON ?

En utilisant plusieurs illustrations suggestives, nous allons tenter de rendre évident la stupidité et la violence de certains actes. Ce moment de partage se veut ludique et tonitruant, le rire aide parfois à délier la parole sur des sujets sensibles.

Avec
Zoizic Gourvil et Emmanuelle Osmont

Mise en espace
Laurent Savalle

UNE CRÉATION 2024

Un spectacle de 30 min suivi d’un petit débat de 30 min également pouvant être enrichi par la présence d’un(e) professeur(e) de SVT et/ou d’un(e) infirmièr(e) scolaire.

Agenda Fauves Consentement

Représentations 2025

27 – 28 mars | 5 représentations au college R. Morel Arles
27 – 28 février
| 9 représentations au lycée f. truffaut à Beauvais
26 février | rue (80)
25 février | 5 représentations à Berck
24 février | 4 représentations à Rue (80)
6 – 8 février | 8 représentations à Vannes
30 janvier | 5 représentations à Capestan
28 au 31 janvier | 10 représentations à Pezenas
 

 

 

Représentations 2024

9 octobre | Conches-en-Ouche
8 octobre | Evreux

 
Scénographie

Depuis longtemps, nous cherchons à réduire nos décors. L’idée même de ce projet est de venir jouer dans les salles de classe et de proposer des formats courts et percutants qui s’intègrent complètement dans l’espace quotidien des élèves. C’est cet espace public que nous allons interroger durant la création, utiliser le bureau, les chaises comme accessoires, le couloir comme coulisses, l’en-seignant comme partenaire « complice ». Les deux thématiques seront développées en parallèle et pourront être jouées simul-tanément dans le même établissement, ou séparément dans différentes régions. Deux petits formats d’une vingtaine de minutes, sous forme d’impromptus/performances qui pourront être proposés jusqu’à 5 fois dans la même journée, directement dans la classe.

Note d'intention

Afin de poursuivre notre travail sur la liberté d’expression (Matin Brun de Frank Pavlof, la Clé de l’ascenseur d’Agota Kristof), nous avons trouvé intéressant de se pencher sur le « droit à l’enfance » Très actifs au sein des écoles, nous avons constaté ces dernières années un changement dans la crois-sance des enfants ; ils sont plus grands mais aussi plus mûrs et moins naïfs.

Alors qu’ils devraient rester des enfants, innocents, ils sont déjà très informés sur la guerre et la sexualité. Peu à peu, ils sont privés de ce qui les aide à se construire ; tendresse et amour. Les cours de récréation les obligent à s’endurcir, et ce, de plus en plus tôt.

De même, pour certains adolescents, le collège comme le lycée sont un lieu de souffrance. Cette souffrance est exacerbée par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies. Aussi, un programme de lutte contre le harcèlement à l’école : « pHARe » intègre, depuis la rentrée 2022, toutes les écoles élémentaires et tous les collèges publics. Instaurée en 2015, le premier jeudi après les vacances de la Toussaint est devenu la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école. La notion de consentement relationnel face aux violences sexistes et sexuelles est apparue comme essentielle à aborder dans les établissements scolaires. Une campagne de sensibilisation a d’ailleurs été mise en place en direction des adolescents entre 15 et 18 ans : #Plusjamaissansmonaccord.

En effet, en 2019, plus de la moitié des victimes de violences sexuelles sont des mineurs, dont 80% sont des filles (source : Lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, 2020). L’école doit rester le lieu de l’épanouissement personnel et de la réussite scolaire des élèves. Notre rôle d’artiste peut aussi être celui d’informer, de prévenir, d’expliquer ces notions à travers le jeu. C’est pourquoi nous avons choisi dans les années à venir de travailler sur ces deux thématiques.

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